L’oeuvre d’art, le temps et la restauration
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Texto original: « L’oeuvre d’art, le temps et la restauration ». Histoire de l’art. De la restauration à l’histoire de l’art, Numéro 32, Décembre 1995, pp. 3-9.
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L’histoire de la restauration dans son contexte culturel européen a fait l’objet de la thèse de Jukka Jokilehto, A History of Architectural Conservation. The Contribution of English, French, German and Italian Thought towards an International Approach to the Conservation of Cultural Property, 3 vol., Ph. D. Thesis. The University of York, The lnstitute for Advanced Architectural Studies, septembre 1986. L’ouvrage classique de Carlo Ceschi, Storia e teoria del restauro. Rome, Mario Bulzoni Editore, 1970, traite uniquement de l´architecture en Italie et accessoirement en France. On consultera aussi utilement, de ce point de vue, G. Bazin, Le temps des musées, Liège, Desoer, 1967, et surtout l’ouvrage plus récent et lumineux de Françoise Choay, L’allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992.
A. Riegl, Der moderne Denkmalkultus, sein Wesen und seine Entstehung, Vienne, Braumüller, 1903, Gesammelte Aufsätze, Augsbourg-Vienne, Dr. Benno Filser Verlag, 1929, pp. 144-193, trad. fr. par D. Wieczorek, Le culte moderne des monuments, intr. par F. Choay, Paris, Seuil, 1984, et F . Choay, op. cit., p. 76 et suiv.
J. Jokilehto, op. cit. , p. 91 et suiv.
E. Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Paris, 1854-1868 (Ve Restauration).
J. Ruskin, The Seven Lamps of Architecture, 1859, The Lamp of Memory, Aphorism 31.
C. Brandi, Teoria del restauro, Turin, Einaudi, 1977. L’analyse de Brandi sur Le temps, l’oeuvre d’art el la restauration (pp. 21-27) étant fondamentale pour sa théorie et peu connue, notamment du fait de l’absence de traduction française, nous nous permettons de la reprendre ici en paraphrasant à plusieurs reprises ses formulations les plus significatives.
C. Brandi, Le due vie, Bari, Laterza, 1966, trad. fr. par P. Philippot, Les deux voies de la critique, Bruxelles, Vokar/Hazan, 1989.
G. C. Argan, Raffaello e la critica, dans Classico Anticlassico. Il Rinascimento da Brunelleschi a Bruegel, Milan, Feltrinelli, 1984, pp. 238-249.
Même l’artiste, lorsqu’il reprend en artiste son oeuvre endommagée, crée une nouvelle oeuvre ou tout au moins une nouvelle version de l’oeuvre primitive.
U. Eco, La guerre du faux, Paris, Grasset et Fasquelle, Le Livre de poche, 1985.
G. C. Argan, Progetto e destino, Milan, Il Saggiatore, 1965.
